…à l'abri de bonne nouvelles.
Je vous en fait part ici-même, au fur et à mesure de mes recherches.
Extinctions des espèces : ce n'est pas en cours, c'est une prévision et des actions de partout dans le monde les empêchent, ces extinctions.
Cette page du programme pour l'environnement de l'ONU intitulée "6 espèces sauvées des prémices de l'extinction grâce à la restauration d'écosystèmes" est vraiment intéressante. En premier lieu on découvre que nous ne sommes pas en train de vivre une 6ème extinction comme le prétendent de nombreux "défenseurs" de l'environnement, mais que nous pourrions avoir à terme un début d'extinction des espèces.
Partout dans le monde, sur terre et dans les océans, l'effondrement des populations de plantes, d'animaux et d'insectes fait craindre que la planète Terre n'entre dans sa sixième extinction de masse, avec des conséquences catastrophiques pour l'homme et la nature.
La nuance est importante, puisqu'elle permet alors de comprendre que "tout n'est pas foutu'", loin de là. Et que c'est une crainte de l'extinction qui est la réalité, pas une 6ème extinction. Il y a des effondrements de populations animales, mais pas d'extinction de masse en cours. Et il y a des actions en cours pour redresser la barre. C'est une bonne nouvelle, non ? Je donne quelques exemples ici :
"La population de jaguars la plus méridionale du monde se trouve dans la région du Haut Paraná de la forêt atlantique, à cheval sur les frontières entre le Brésil, l'Argentine et le Paraguay. Ici, la réduction de la déforestation et la restauration de milliers d'hectares d'anciennes terres forestières ont permis une augmentation de la population de jaguars d'environ 160 % depuis 2005 (en anglais)."
"De la taille d'une chèvre et dotée d'un long museau, l'antilope saïga parcourait autrefois par millions les prairies d'Europe et de Chine. Mais la chasse excessive, la perte d'habitat et de voies de migration, ainsi que les épidémies ont réduit leur nombre à des populations résiduelles au Kazakhstan, en Russie et en Mongolie.
Les efforts de restauration, notamment l'initiative de conservation Altyn Dala au Kazakhstan, protègent et revitalisent quelque 7,5 millions d'hectares de steppes, de semi-déserts et de déserts et donnent déjà des résultats. Malgré la disparition massive de 200 000 saïgas en 2015, la population [de saïgas] kazakhe a rebondi, passant de moins de 50 000 animaux en 2006 à plus de 1,3 million aujourd'hui."